Un clin d'œil ludique au monde étrange de la mode, du statut et du désir. Dans cette œuvre, des vêtements de ville emblématiques, des styles classiques et des symboles culturels s'entrechoquent dans un collage qui évoque la nostalgie autant qu'il critique. Ici, le chat ondulant doré, symbole de chance et de prospérité, devient une mascotte de la culture de consommation. Des marques connues, de Patta à Gucci, sont présentées non seulement comme des symboles de statut, mais aussi comme des miroirs d'une société qui valorise l'exclusivité et la possession.
La citation 'Si tout le monde peut l'avoir, je n'en veux pas...' ; souligne la volonté d'être unique et le statut insaisissable de l'authenticité. Elle touche à une mentalité reconnaissable dans la mode et la culture, où la valeur ne réside souvent pas dans l'objet lui-même, mais dans sa rareté. L'œuvre pose des questions sur le désir et l'identité : voulons-nous vraiment quelque chose pour ce qu'il est, ou le voulons-nous parce que tout le monde ne peut pas l'avoir ?
Il y a une référence ludique à la culture streetwear des années 90, une époque où la mode symbolisait l'identité, les sous-cultures et une certaine rébellion. Mais il y a aussi une fine couche de critique du matérialisme contemporain et de la consommation de masse qui éclipse souvent l'authenticité. Le crâne qui apparaît subtilement à l'arrière-plan rappelle le caractère éphémère des tendances et la nature fugace du statut.
Grâce à des images soigneusement sélectionnées dans des magazines et à une technique de collage numérique, l'œuvre créée joue avec la reconnaissance et le contraste. Elle est à la fois aérée et stratifiée, à la fois esthétique et porteuse de réflexion.
"La beauté de l'inconfort" est le fil conducteur de son travail. Attirée par les recoins sombres de la psyché humaine et la complexité de la mélancolie, elle est inspirée par les émotions insaisissables, l'obscurité et la splendeur cachée du malaise. Inspirée par les émotions insaisissables, l'obscurité et.. En savoir plus…