Il est né d’un vertige. Celui d’un film d’animation décalé, trop cartoon pour être sage, trop libre pour plaire à la tendance. Le Roi des Sinistres est l’écho d’un amour ancien — celui des dessins animés de l’enfance, des grimaces exagérées, des mondes où l’absurde est une loi naturelle.
Couronné d’or, drapé de pourpre, il trône dans un royaume d’interstices : entre les murs, sous les planchers, dans les rêves oubliés. Ce n’est pas un rat, non. C’est le souverain des souris, celles qui rient dans l’ombre, qui grignotent les certitudes et bâtissent des palais avec des miettes. Son regard sévère n’est pas là pour dominer, mais pour rappeler que même les plus petits peuvent régner — sur l’imaginaire, sur le souvenir, sur l’envie de créer sans permission.
Cette œuvre est un manifeste. Un refus de se figer. Une esquisse devenue rituel. Elle dit : "Je dessine ce que j’aimerais voir sur mes murs. Et si ça me fait vibrer, peut-être que d’autres vibreront aussi." C’est un retour à la source, à l’enfance visionnaire, à cette nuit où tu as rêvé d’un monde où les lois sont élastiques et les rois… un peu sinistres.
LaPil’à’folie est une illustratrice française profondément marquée par les cartoons et les films d’animation de son enfance : ces univers décalés, pleins d’énergie, d’absurdité joyeuse et de personnages caricaturés qui semblaient vivre en dehors de toute logique.
Elle garde un souvenir vibrant de ces figures bondissantes, de ces..
En savoir plus…