C'est un endroit où l'on peut toujours retourner. Il y a toujours quelque chose à voir parce qu'il se passe toujours quelque chose. Un bateau part ou un bateau arrive. Même par une journée grise d'octobre, un bateau entre dans le port. Cette vue existe depuis des siècles, bien que l'eau salée et les marées aient disparu et que les voiles des yachts aient remplacé celles des cargos des siècles passés. Mais la vue dégagée est restée, avec son alternance de ciel et de nuages, et au-dessus, les feux du port qui, avec leur vert et leur rouge, indiquent un chemin sûr vers le port intérieur tranquille de la vieille ville de Hoorn. Depuis la jetée, on peut alors rêver avec nostalgie de destinations lointaines et de voyages de découverte, des navires qui revenaient chargés d'épices des lointains tropiques ou de la flotte des nombreux bateaux de pêche qui pêchaient dans le Zuiderzee. Ce devait être un horizon où, sous un ciel menaçant comme celui-ci, des centaines de voiles se déplaçaient sur l'eau.
Mes grands amours sont l'eau et tout ce qui s'y rapporte. Navires, voyages, histoire et photographie. Cette combinaison est donc très souvent présente dans mon travail. La plupart des photographies sont créées de manière intuitive. C'est une image qui me frappe, généralement une combinaison de forme et.. En savoir plus…