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Interview de l’artiste Sandrine Pagnoux

Le magazine Fine Paper nous plonge dans l’univers contemporain de Sandrine Pagnoux

Ses œuvres s’affichent régulièrement autour des grands annonceurs aux propagandes internationales qui ont depuis célébrés son nom. Habituée à travailler pour des commissions commerciales, Sandrine Pagnoux atteint un large public en se diversifiant dans l’édition, la publicité, la mode,ou la musique.Un trait pop à la saveur des années 80 rythmé par une mélodie street-art nous dévoile cette jeune free-lance à la destiné prometteuse. Fine Paper Magazine a interviewé notre artiste afin d’en savoir plus.

Fixer les vertiges, Sandrine Pagnoux

Comment avez-vous défini votre style?

Sandrine Pagnoux : Je ne conçois pas le fait que l’on puisse segmenter son propre style. Je ne sais même pas si l’on peut dire que j’en ai un, en tous cas il évolue sans cesse. Mes visuels sont le reflet de ce que j’éprouve à un moment donné. Je peux avoir des périodes très «flashy», des périodes avec des visuels très chargés, d’autres plus sombres. Il n’y a aucune règle, aucune limite. J’essaie de faire passer une émotion de la manière la plus pure et la plus brute possible.

Lorsqu’il s’agit d’une commande j’essaie de rester le plus libre possible tout en restant fidèle aux objectifs du client mais par contre je peux avoir quelques obsessions, comme les regards, les visages, l’adolescence, l’humain.

Quelles sont vos influences ?

Mes influences viennent de partout. De la musique, de la mode, de la photo, des films, de tout ce qui m’entoure. De tout ce que je vis. Vivre dans une capitale comme Paris permet d’avoir accès à des tonnes d’images, que ce soit dans la rue, les vitrines, sur les bus. Les images sont partout et j’adore ça et ce bouillonnement me nourrit. Les réseaux sociaux comme Twitter, Instagram, Pinterest permettent aussi de voir un peu tout ce qui se fait et de découvrir pas mal de choses.

Quels artistes vous inspirent ?

Parmi les artistes qui m’inspirent le plus, je peux citer : Egon Schiele, Van Dongen, Antonin Artaud, PJ Harvey, Soutine, Kirchner, Pedro Almodovar, David Bowie, John Galliano, Marianne Faithfull, Anna Calvi, Patti Smith, Peter Lindberg, Pina Baush, Bernard Buffet, Iggy Pop, M/MParis, CharlieChaplin, Frida Khalo, Julien d’Ys, Madonna, DavidCarson, Jean-Baptiste Mondino, Paolo Roversi, Tricky, Jamie Reid, Deborah Turbeville, Jean Paul Goude, Alisson Mosshart, Hedi Slimane, Amy Whinehouse,et j’en oublie…

Northern Star, Sandrine Pagnoux

Comment défendez-vous vos démarches artistiques ?

Je n’ai aucun plan mais j’essaie de contacter les gens des domaines dans lesquels j’aimerai travailler, de la mode, à l’édition, à la musique, au skate. Ensuite chaque commande bouscule un peu mes visions, me pousse vers quelque chose de nouveaux et m’amène à expérimenter de nouvelles choses. C’est ce qui me fait avancer : la diversité des univers pour lesquels je travaille. Par exemple cette année j’ai été contactée par Warner UK pour lesquels j’ai entièrement réalisé un fanzine (mise en page, illustrations, couverture…) de manière totalement libre. C’est vraiment quelque chose que j’ai adoré faire.

Dear Darkness, Sandrine Pagnoux

Propos recueillis par Amaury Cousserans. Retrouvez l’intégralité de l’interview de Sandrine Pagnoux sur Fine Paper Magazine

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