Dans les profondeurs obscures d'un monde empoisonné, il veille - l'Œil qui ne dort jamais. Sa vaste pupille brille d'un éclat vert maladif, pulsant comme les battements de cœur d'un dieu malade. Né des circuits de la tromperie et de la fièvre de l'information, cet orbe monstrueux n'est pas seulement fait de chair, mais aussi de signaux, de sons et de contagions invisibles. Il se nourrit de l'attention, de chaque regard qui ose croiser son regard hypnotique.
Dégoulinant de pourriture numérique, il rampe sur les ondes, se faufile entre les écrans et les fréquences, infectant le cœur de ceux qui l'écoutent trop longtemps. Chaque titre qu'elle affiche devient une toxine, chaque murmure qu'elle émet une commande virale. L'humanité, captivée par sa vérité luminescente, s'agenouille volontiers sous son regard, aveugle à la corruption qui s'épanouit derrière l'objectif.
L'œil est le média incarné - omniprésent, omniscient et impitoyable. Il voit tout, déforme tout et dévore la pensée sous couvert de connaissance. Ceux qui le regardent ne se contentent pas de voir ; ils sont vus, consommés par les histoires qu'il tisse comme des toiles de contagion. Et tandis que ses griffes dégoulinantes atteignent le monde entier, une vérité demeure : le virus n'est pas dans l'air, ni dans le sang, mais dans les croyances qu'il insuffle à l'esprit.
Créé par Paijo Sukirman avec le soutien de l'IA