L'image montre une silhouette sombre se détachant sur un mur de béton sale et disparaissant derrière un mur brillant de reflets.
Dans la surface réfléchissante, des fragments de la ville glissent les uns sur les autres : anciens bâtiments et nouvelles façades. Cette superposition fait de l'image plus qu'un jeu visuel. C'est un écho de la façon dont la ville elle-même vit.
La ville, elle aussi, est faite de couches qui se touchent à peine. Des jeunes qui rayonnent de vitesse et d'énergie, des personnes plus âgées qui suivent leur propre rythme, des gens qui sont nés et ont grandi ici, et des nouveaux venus qui essaient de trouver leur place.
La silhouette symbolise tous ceux qui font partie de ce tissu urbain et y cherchent leur voie. Les reflets contiennent ce monde en plans fins et superposés, comme si la ville se redessinait en permanence.
À travers cette construction, la photographie montre qu'une ville n'est jamais constituée d'une seule histoire, mais de plusieurs qui s'entremêlent de manière visible et invisible à la fois.
Je déambule dans les rues à la recherche de la plus belle lumière et je remarque ce que la plupart des gens ne voient pas. Mon travail naît de petits moments qui portent une beauté tranquille et forment le rythme d'une ville. La photographie me permet de partager ces moments... En savoir plus…