Bienvenue dans City 2030, une vision troublante d'un avenir dans lequel l'homme a perdu la bataille contre sa propre hybris. Cette scène surréaliste transporte le spectateur dans une métropole dystopique dont la splendeur d'antan a depuis longtemps été recouverte par un délabrement omniprésent. D'épaisses volutes de smog et de cendres obscurcissent le ciel, traversées par les silhouettes sombres des cheminées fumantes qui pompent inlassablement des nuages toxiques dans l'atmosphère désolée. Le ciel lui-même donne l'impression d'être malade et vivant - imprégné de couleurs non naturelles, comme si l'air lui-même reflétait la décomposition.
Les rues de la ville n'existent plus sur un sol solide. À la place, des trottoirs de fortune sur des échasses branlantes traversent le décor, sur des sols contaminés et des flaques d'eau toxique qui brillent paresseusement comme des miroirs du désespoir. Les maisons sont des ruines délabrées, des fragments hétéroclites de civilisation passée. La lumière qui s'infiltre avec lassitude par quelques fenêtres isolées est loin de la chaleur et de la sécurité qu'elle promettait autrefois.
City 2030 n'est pas un lieu de vie, mais de survie. Chaque recoin raconte le désespoir et la résignation. L'architecture agit comme un écho muet de l'arrogance humaine, qui s'éteint lentement au milieu de l'horreur industrielle. C'est une image qui non seulement effraie, mais qui oblige aussi à réfléchir - sur le prix du progrès, la fragilité de la nature et les traces que nous laissons derrière nous. Un mémorial percutant aux couleurs de la décadence, qui se grave de manière indélébile dans la mémoire.
Conçu par Armin Mumper, visualisé avec AI.
Lisible en allemand, anglais et français
Mes travaux artistiques reflètent mon état mental et passent par une variété de styles, allant d'éléments humoristiques et surréalistes à des histoires picturales détaillées et narratives. Je refuse délibérément de m'enfermer dans un seul style - l'art est pour moi un monde imaginaire..
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