J'ai créé cette peinture à l'aide de techniques numériques, en me basant sur une photographie que j'ai prise de nuit sur un pont désert. L'image montre un personnage vêtu d'un long mackintosh qui marche seul sur le pont illuminé. La lueur chaude des lampadaires projette de longues ombres et des reflets sur la chaussée mouillée, tandis que le reste de la ville reste enveloppé dans le silence et l'obscurité.
L'œuvre joue sur les contrastes : la lumière douce, presque intime, s'oppose à la profondeur froide de la nuit ; la présence humaine s'oppose à la structure massive et industrielle du pont. Ce contraste évoque un sentiment d'aliénation, mais aussi de calme contemplatif.
Le style s'inspire de l'œuvre d'Edward Hopper, qui se concentre souvent sur la solitude de l'homme moderne et la mélancolie des environnements urbains. Il ne s'agit cependant pas d'une imitation directe, mais d'une traduction personnelle dans laquelle les techniques de peinture numérique renforcent l'atmosphère et confèrent à la réalité une qualité légèrement onirique.
Avec ce travail, je veux emmener le spectateur dans ce moment de calme, lorsque le monde semble se taire et qu'il ne reste que le rythme des pas et la douce lueur des lampes.
Créé par Geert Van Baelen avec le soutien de l'IA
Geert Van Baelen travaille comme photographe de presse en Belgique depuis plus de 20 ans. Outre l'actualité, il trouve également l'inspiration pour ses images dans la vie quotidienne, les paysages et les personnes... En savoir plus…