Dans la douce pénombre du Wat Sitthawararam, le moment de l'éveil s'élève comme une respiration silencieuse de l'éternité. Différentes figures de l'éveillé sont ici assises les unes à côté des autres, comme si elles tenaient une conversation à voix basse, une conversation sans paroles, portée uniquement par la lumière, le silence et la clarté de l'esprit.
Le Bouddha doré au premier plan, rayonnant devant le mandala rouge et or, semble être la source d'un lever de soleil intérieur. Sa posture - la mudra Bhumispara, le geste par lequel il fait de la terre son témoin - rappelle ce moment où le doute s'est éteint et où la vérité s'est élevée.
Derrière eux, des figures reposent dans une sérénité méditative, reflets de sagesse, de compassion et de présence inébranlable. Chaque statue répond à la même question : comment l'homme trouve-t-il la paix ? Et pourtant, chacune avec sa propre tranquillité, sa propre note de délicatesse ou de force.
Au milieu de toute cette splendeur se trouvent des fleurs, des beautés simples et éphémères. Leurs fleurs s'inclinent presque, comme si elles comprenaient que la véritable illumination ne se trouve pas dans le surnaturel, mais dans le moment attentif.
Le temple devient ainsi un lieu où le temps s'arrête - un espace où l'âme peut s'asseoir, sans hâte, sans bruit, et simplement respirer.
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