Cette image frappe fort. Les murs sont couverts d’un mélange de fresques intenses—des crânes, des colonnes détruites, des silhouettes méditatives, des formes abstraites. Mais ce qui retient vraiment l’attention, c’est le matelas dans le coin. Usé, posé sur des palettes, recouvert de couvertures froissées.
En noir et blanc, tout paraît plus brut. La tension entre l’art explosif sur les murs et la simple présence de ce lit improvisé est saisissante. Deux mondes se croisent ici : celui de l’expression et celui de la survie.
Mais il y a aussi de l’humanité. Les graffitis ne sont pas juste du décor, ils parlent. Et le lit, silencieux, raconte bien plus qu’on ne l’imagine.
On ne regarde pas juste une rue, mais un lieu de vie. Peut-être temporaire, mais bien réel. Un témoignage urbain, poignant et sans détour.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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