À l'ombre d'un souk couvert, un vélo repose, négligemment abandonné contre un mur qui recueille des histoires depuis des générations. La lumière s'infiltre par les ouvertures du toit et frappe la surface de la pierre de façon irrégulière.
Ce lieu respire l'atmosphère de Marrakech : l'agitation des souks, les odeurs d'épices, les échos de voix qui se mêlent à l'ombre et à la lumière. Et pourtant, cette image est feutrée, comme si elle retenait son souffle entre le tumulte de la vie quotidienne.
Peut-être le propriétaire de la bicyclette vient-il d'entrer pour acheter un morceau de tissu, peut-être se repose-t-il quelque part avec un verre de thé à la menthe sucré à la main. Cette image reste ouverte, sans réponse, permettant au spectateur de compléter l'histoire lui-même.
L'atmosphère est nostalgique et cinématographique, un moment de calme dans une ville toujours en mouvement. Cette œuvre apporte un sentiment d'immobilité à un espace, un rappel de la découverte de lieux qui ne révèlent leurs secrets que lorsque l'on s'y arrête un instant.
Chaque photographie est une porte ouverte sur un autre monde.
Peut-être un monde que vous reconnaissez, peut-être un monde que vous ne découvrez qu'au moment où vous le regardez.
Parfois, il s'agit de fragments d'un souvenir qui n'a jamais vraiment existé, parfois d'un sentiment que l'on ne peut exprimer..
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