Le jour s'éveille en silence au bord du lac Chiemsee. Il y a encore un soupçon de nuit dans l'air lorsque les premiers rayons de lumière embrassent l'horizon et que le ciel au-dessus du Malerwinkel se teinte délicatement de pastels. La passerelle en bois qui s'avance dans l'eau calme semble être un chemin vers l'infini - guidée par de petites lanternes dont la lumière brille comme des étoiles en attente à l'aube.
Les montagnes du Chiemgau à l'horizon se réveillent lentement, leurs silhouettes se dessinent doucement sur le bleu qui s'éveille. L'eau est lisse comme un miroir, comme si elle voulait préserver chaque lumière, chaque pensée, chaque silence. L'instant est plein de recueillement, comme si le monde retenait son souffle - une invitation à s'arrêter avant que le jour ne commence.
Ici, où le ciel et l'eau se touchent presque, le temps semble s'arrêter pour un instant. La passerelle devient le symbole des chemins que nous empruntons - vers la lumière, vers la vie, vers le présent.
C'est un matin qui ne crie pas fort, mais qui porte doucement. Et celui qui se tient ici devient une partie de ce silence - et peut-être un peu plus lumineux en lui-même.
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