Dans les villes comme Rome, les rivières ont quelque chose de particulier : elles ne reflètent pas seulement l'architecture. Ici, le Tibre porte le fantôme d'un pont, dont la forme est adoucie et étirée par le courant. Ce qui est solide en haut semble fragile en bas, comme si le reflet pouvait se dissoudre à tout moment. Ce large arc, le jeu subtil des ombres sur le mur de pierre et les minuscules silhouettes des personnes qui marchent sur le chemin du bas - chaque élément s'inscrit dans un rythme calme et délibéré. L'image est à la fois immobile et en mouvement. On peut presque entendre le clapotis silencieux de l'eau sur les marches, sentir la brise légère qui passe. Même en noir et blanc, le contraste entre le clair et l'obscur parvient à transmettre la température de la scène. La scène est sobre, mais pas vide. Un pont, un mur, quelques personnages et leurs jumeaux en miroir - et pourtant, l'ensemble de la composition vous attire plus qu'elle ne le devrait. Peut-être parce qu'elle nous rappelle que même les vues les plus simples peuvent être imprégnées de profondeur et de drame tranquille.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
En savoir plus…
Allemagne
Allemagne
Pays-Bas
Allemagne
Pays-Bas
Allemagne
Pays-Bas
Allemagne
Allemagne
Allemagne
Allemagne
Allemagne