Une photographie analogique en noir et blanc montre le côté du dos d'un cheval, mais seulement en y regardant de plus près. À première vue, la silhouette ressemble à un paysage vallonné, doux et rond, avec une seule "touffe d'herbe" sur la gauche, qui, en y regardant de plus près, s'avère être une touffe de crins. La ligne dorsale est sombre et bien délimitée sur le fond clair du ciel, ce qui fait ressortir nettement la silhouette.
À l'arrière-plan, un soleil brûlé - d'un blanc éclatant, sans aucun détail - est haut dans le ciel, entouré de quelques nuages épars. L'image est minimaliste mais chargée de formes et de suggestions.
Le grain analogique renforce la structure de la silhouette : on sent la peau sous la lumière, même si on ne la voit pas. Les frontières entre l'animal et le paysage s'estompent.
Cette photographie joue avec la perception. Ce que l'on voit d'abord se révèle être autre chose. Sa force réside dans sa simplicité : une ligne, une touffe, un point de lumière suffisent à former une image complète, presque abstraite.
Le résultat est à la fois immobile et stratifié. Une étude sur les contours, la lumière et la façon dont la reconnaissance peut basculer vers l'interprétation.
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Je suis Karen, photographe et artiste...
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