En ce 29 décembre 2023 venteux, au seuil de l'ancienne et de la nouvelle année, l'eau des rivières néerlandaises est alarmante.
Les plaines inondables de la Lek près de Culemborg sont presque notre arrière-cour. C'est une belle zone naturelle, où nous nous promenons beaucoup. Là où l'on peut normalement marcher, il n'y a plus que de l'eau.
Ce qui me frappe alors, c'est la façon dont la nature se maintient dans toute cette violence. À l'arrière-plan, on peut voir le mouvement de l'eau, à travers les ondulations. Même les roseaux se balancent au gré du vent.
Nous étions sur la digue avec notre chien et je me suis rendu compte que depuis 20 ans que nous vivons ici, je n'avais jamais vu l'eau aussi haute qu'une seule fois.
La photo capture l'énergie vibrante du moment, où les panaches de roseaux embrassent la dynamique des forces naturelles. Bien que le Lek soit presque invisible, son influence est palpable dans les environs, ce qui fait de cette image un hommage subtil à l'interaction entre la terre et l'eau.
C'est un moment de beauté simple, dans lequel les panaches de roseaux, pliés sous l'influence du vent, racontent une histoire de résilience et d'adaptation.
En tant que fille d'un photographe, la photographie a occupé une grande place dans ma vie. J'aime la nature et surtout les fleurs, c'est ce que vous voyez le plus dans mon travail. Je travaille comme maquilleuse indépendante depuis plus de 15 ans, développant mon sens du.. En savoir plus…
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