Lorsque j'ai réalisé cette œuvre, j'ai eu l'impression de capturer la respiration du paysage lui-même. Pas de contours bien définis, pas de réalité objective, mais un moment fluide, capturé par la lumière et le mouvement. L'objectif est devenu mon pinceau, la nature ma palette de couleurs. Je me suis laissé guider par le flux du vent dans le feuillage, le murmure de la mousse sous mes pieds, l'ondulation d'un ruisseau juste en dehors du cadre.
Mon inspiration vient des moments feutrés que nous passons souvent par hasard : un essaim de libellules en contre-jour, des ombres dansant sur l'écorce d'un arbre, le faible reflet des nuages sur une surface mouillée. Ce sont ces impressions que je transforme en émotions visuelles.
En termes de style, je me sens proche du travail du photographe Thomas Ruff et des peintures de Gerhard Richter - des artistes qui capturent non pas la réalité, mais l'expérience de la réalité. Comme eux, je veux brouiller la frontière entre voir et sentir.
Qu'est-ce qui rend cette œuvre spéciale pour votre mur ? Elle laisse de l'espace. De l'espace pour interpréter, pour muser, pour rêver. Elle vous invite à regarder encore et encore, et à découvrir toujours quelque chose de nouveau. Il ne s'agit pas d'une image décorative, mais d'une fenêtre vivante sur un monde poétique situé juste en dehors de la réalité.
Je suis un reporter indépendant qui se passionne pour la photographie abstraite, les voyages et les paysages... En savoir plus…
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