Un souffle d'éternité plane sur le Parque Natural de Los Volcanes. L'aube colore le ciel d'un or doux et d'un violet tendre, tandis que des nappes de brouillard s'étendent sur la roche de lave sombre comme des fantômes du passé. Le paysage semble préhistorique, comme si la terre venait d'expirer.
En arrière-plan, le Monte Mina, avec ses 444 mètres, se dresse, silencieux et stoïque, plus comme un gardien que comme un sommet. Au pied du volcan, les premières silhouettes de palmiers et de villages près de San Bartolomé s'éveillent - comme des oasis dans le rêve d'un feu endormi.
Le sol est aride, mais pas mort. Entre la cendre et le basalte, de petits buissons se pressent vers la lumière, verts et lumineux comme des étincelles d'espoir dans le noir de la terre. Le silence est total - seul le vent parle doucement de la chaleur, du froid, de la naissance.
Ici, à Lanzarote, où le feu et l'air se sont rencontrés, chaque jour commence comme un nouveau poème des éléments. C'est un paysage qui parle sans dire un mot. Une invitation à l'humilité - devant la nature, devant le temps, devant la vie elle-même.
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