Description :
Un escalier de pierre s'étire, marche après marche, comme pour se répéter à l'infini. Sur le bord glisse un trait d'ombre, une ligne qui rompt l'ordre du rythme. Les surfaces lisses et la texture rugueuse qui les jouxtent se livrent à une conversation silencieuse : qui porte le mieux la lumière ?
Vision de Torrentius :
Il ne voit pas d'escalier ici, mais une respiration de lumière et de pierre. La monotonie devient particulière par la perturbation : l'ombre qui donne silencieusement le rythme.
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Partie d'un triptyque "Lines of silence" ; de l'opéra d'Oslo
Dans cette série, Torrentius examine l'architecture de l'opéra d'Oslo non pas comme un bâtiment, mais comme un paysage de lignes, de plans et d'ombres. Là où la masse de pierre montre normalement sa monumentalité, il expose en fait le silence entre les deux. Chaque photographie est un fragment, une découpe soigneusement choisie dans laquelle l'espace, la lumière et le temps semblent flotter en équilibre.
Les images ne parlent pas de musique ou de scène, mais des fondations : la géométrie rigide qui nous oblige à regarder, à ralentir, à sentir. L'opéra se transforme en une toile abstraite sur laquelle la lumière dessine ses coups de pinceau. Il en reste un triptyque où le silence est rendu visible.
Torrentius, un nom aussi mystérieux que l'œuvre qu'il laisse derrière lui. Photographe amateur, il ne souhaite pas montrer son nom ou son visage au monde, estimant qu'une photographie doit se suffire à elle-même. Ce qu'il crée est une empreinte de son âme, un murmure visuel qui.. En savoir plus…