Ce portrait intuitif a émergé couche par couche. D'abord une base sauvage de peinture acrylique, posée grossièrement au couteau à palette. Peignée, grattée, glissée, la toile prend du relief comme si la peinture elle-même prenait le contrôle. L'encre de Chine a coulé entre les deux, cherchant des chemins inattendus.
Les taches de peinture séchée de ma palette ont trouvé un nouveau foyer : des morceaux de texture collés à ses cheveux, à sa peau, à son arrière-plan. Comme si les restes de peinture refusaient d'être oubliés. Par-dessus, des pastels à l'huile ont apporté des touches douces mais lumineuses - des rayures, des lignes et des taches qui donnaient de la chaleur et de la profondeur. Cela a créé un jeu entre la rugosité et la douceur, entre la structure et l'énergie fluide.
Ses yeux sont soudain là. Noirs, pleins de bleu et de blanc, inéluctables. Ils vous regardent, ne demandent rien mais disent tout. Ses lèvres sont d'un rouge éclatant, ses joues rougeoyantes. Le feu de ses cheveux brûle au rythme du rouge, du rose et de l'orange.
Petite fille, Daniëlle était déjà obsédée par le bricolage, les crayons, les marqueurs et la peinture. Créer des choses qui n'existaient pas encore. La fantaisie et beaucoup de couleurs l'ont amenée à créer des œuvres particulières, comme des moutons en talons dont la tête sort de.. En savoir plus…
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