Il y a ces photos de natures mortes qui n'ont pas besoin de grand-chose pour être fières. J'ai vu un jour un magnifique documentaire à la télévision néerlandaise sur un jeune homme d'une vingtaine d'années qui venait de devenir père et qui demandait à sa mère comment elle avait vécu les premières années de parentalité en tant que jeune femme. Une scène de NPO 2Doc qui m'est restée en mémoire, à l'exception malheureusement du titre du documentaire.
Lors de mon premier voyage en Solo au Maroc, j'ai séjourné à Martil, la ville côtière de la ville de Tétouan. Janvier 2024 a été étonnamment chaud et pourtant je dirai honnêtement que durant mon séjour je ne me suis pas toujours sentie à l'aise. Vous êtes seul et vous avez l'air complètement différent du Marocain moyen, ce qui attire pas mal d'attention.
Lors d'une promenade nocturne le long de la côte, je suis tombée sur cette scène. Il s'agit presque d'une reproduction exacte de la scène du début du documentaire sur les jeunes parents. Elle m'a rappelé l'insécurité d'un jeune père face à sa fille et m'a immédiatement apporté la dose de nuance dont j'avais moi-même besoin. Il y a des choses plus importantes dont il faut se préoccuper qu'un garçon blond qui vient se promener sur votre plage pendant un moment.
Les chaises au bord de la mer sont le symbole d'un dialogue vulnérable. Combinées au soir tombant et à la palette de couleurs saupoudrées, elles resteront toujours l'une de mes photos préférées. Car c'est dans la vulnérabilité que l'on trouve parfois les plus belles perles.
Ce voyageur enthousiaste aime créer sa propre histoire d'une manière unique. Ce qui n'était au départ qu'un passe-temps a pris de l'ampleur. Que je me rende en Chine, au Maroc, au Kosovo ou en Arabie saoudite, j'emporte toujours mon appareil photo et je ne planifie presque rien.. En savoir plus…