Dans le silence de l'aube, le parc national du Teide est d'un gris mystérieux, enveloppé par l'obscurité fraîche de la nuit, qui ne cède qu'avec hésitation à la lumière du jour qui approche. Depuis le belvédère, le regard descend sur la vallée verdoyante de l'Orotava et plus loin, jusqu'à la côte de Puerto de la Cruz. Les lumières des villes scintillent au loin comme de minuscules étoiles qui s'allument contre la grisaille du paysage endormi et se brisent doucement dans l'air humide du matin. Elles sont les seules touches de couleurs chaudes dans un décor par ailleurs austère et mystérieux, où toutes les couleurs semblent encore atténuées et voilées.
Les premiers nuages d'alizé arrivent de l'Atlantique par la mer et s'étendent lentement sur les pentes du volcan, tel un voile mystérieux. Les nuages s'intègrent silencieusement dans le tableau, comme s'ils voulaient tendrement voiler la terre de la lumière naissante du soleil. Il y a une légère tension dans l'air, comme si la nature elle-même retenait son souffle et attendait les premières lueurs du soleil. Ce moment, une heure avant le lever du soleil, est plein de magie - un instant de calme et d'attente qui transporte le spectateur, l'espace d'un instant, dans la profondeur mystérieuse du paysage canarien.
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