Depuis le Tegelberg, où les airs soufflent librement et clairement, s'ouvre un tapis de vert, de bleu et de lumière. En contrebas, les villages de Schwangau et de Waltenhofen se reposent, protégés par de douces collines, comme s'ils écoutaient les chuchotements des temps passés. Les champs sont comme des coups de pinceau de sérénité, soigneusement tracés par la main de l'homme et bénis par la rosée du matin.
Le lac de Hopfen scintille dans le jeune jour, un miroir du ciel qui se perd dans de délicats voiles de brume. À côté de lui, le lac Forggensee s'étend, vaste et silencieux, comme s'il respirait le rythme de la terre elle-même. Et plus à l'ouest, embrassé par la forêt et les prairies, le lac de Bannwald dort - un œil caché qui tire les nuages et les libère à nouveau.
Au-dessus de tout cela, la lumière se promène, argentée, dorée, puis à nouveau froide comme du verre. Le regard s'étend jusqu'à la frontière du lointain, là où le ciel et la terre se retrouvent. C'est comme si le temps retenait son souffle - et seul le vent raconte le cycle éternel entre la montagne et la vallée, l'eau et le ciel, l'homme et la nature.
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