Le Nez de Jobourg s'élève à 128 mètres au-dessus de la Manche. Les vagues s'écrasent avec fracas sur les rochers, gargouillent sur les galets, s'échouent en douceur sur le sable mou. Le jaune des ajoncs s'allume entre les bruyères qui ont conquis le cap sur la côte ouest du Cotentin. Le regard porte loin, vers l'île anglo-normande d'Aurigny, vers le cap de Flamanville - et vers un troupeau de chèvres.
Les chèvres appartenaient autrefois aux paysans de Jobourg, un village normand typique avec des maisons en granit dont les toits d'ardoise bleu-noir brillent au soleil. Dans les années 1970, les animaux ont été relâchés. Au fil des années, ils sont devenus de plus en plus sauvages et sont redevenus les animaux sauvages qu'ils étaient avant l'élevage. Poils longs et hirsutes, les chèvres de la race "commune de l'Ouest", également appelées "chèvres des fossés", se déplacent en toute liberté sur la côte de Jobourg.
Les chèvres de Jobourg ont un pied impressionnant. Elles peuvent escalader sans peine les falaises abruptes et même descendre jusqu'à la mer. Pour les randonneurs, c'est plus difficile. Mais ici et là, au pied des falaises, il y a de petites criques facilement accessibles, à pied ou en bateau. Depuis ces criques, dont certaines portent des noms assez fantaisistes comme tas de pois ou cul rond, le panorama est toujours aussi sauvage et impressionnant.
Bonjour & bienvenue ! Voici les plus belles photos que j'ai prises : Hilke - une vraie hambourgeoise avec beaucoup de France dans le cœur. Je suis rédactrice de formation et, après deux décennies passées dans diverses maisons d'édition, je travaille depuis 2001 comme journaliste indépendante pour la.. En savoir plus…