En décembre 1940, Frida et Diego se disent à nouveau oui, après plusieurs années d'éloignement et de séparation. Mais même en tant que couple marié, ils continuent à suivre des chemins différents. Frida se retire dans son monde coloré, plein d'animaux, de fleurs et de poupées - un univers à part entière dans la campagne mexicaine, où elle se sent chez elle. Cet environnement enchanteur est resté sa source d'inspiration et son refuge.
Dans le tableau "Moi et mon perroquet", la vivacité des détails rompt l'apparente tension de la composition. Les perroquets donnent de la profondeur à l'œuvre : leurs plumes soigneusement dessinées forment un doux contraste avec les lignes épurées de l'apparence de Frida. Les oiseaux duveteux semblent l'enlacer - de manière protectrice, presque tendre - ce qui rend d'autant plus intense l'immobilité du regard de Frida.
Comme souvent, Frida s'est peinte avec ses animaux bien-aimés. Les perroquets ne sont pas de simples accessoires, mais des êtres avec lesquels elle se sent profondément liée. À l'époque où elle réalise ce portrait, elle vient de se remarier avec Diego, mais son cœur bat ailleurs : elle vit une liaison passionnée avec Nickolas, un photographe portraitiste de talent qui non seulement l'aime, mais l'aide à réaliser sa toute première exposition personnelle à New York en 1938. Ils se sont rencontrés au Mexique, un pays plein de couleurs, d'amour et de contrastes, à l'image de ses peintures.
Je crée des œuvres avec mon cœur, mes mains et beaucoup d'amour pour la couleur. Chaque œuvre raconte sa propre histoire - parfois joyeuse, parfois feutrée, toujours sincère... En savoir plus…