Je me souviens très bien de ce moment-là, en haut, à bout de souffle—pas seulement à cause des marches, mais surtout à cause de ce que j’avais sous les yeux. Florence semblait suspendue. Le soleil rasant illuminait certaines toitures comme s’il les avait choisies une à une. Je ne voulais pas tout montrer, juste ce coin précis où la lumière jouait avec l’ombre. La composition s’est presque faite d’elle-même : une série de toits, rythmée par cette coupole au loin qui attire l’œil sans tout dominer. J’ai choisi un cadrage horizontal pour étirer la scène, sans l’encombrer. Ce sont surtout les couleurs qui ont tout fait : l’orange chaud du soleil sur les briques, en contraste avec les zones ombragées teintées de bleu. Ce qui m’a frappé, c’est le calme. Même si la ville vivait en bas, ici tout semblait figé. Comme si la lumière avait mis le temps sur pause. Et moi, j’étais là. Juste à temps, appareil en main.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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