Au-dessus des toits de Puerto de la Cruz, l'arc-en-ciel apparaît comme un salut fugace d'un autre monde. Les nuages d'orage, encore lourds de la pluie qu'ils viennent de déverser, s'éloignent lentement au-delà de l'Atlantique, comme s'ils retournaient dans le lointain d'où ils sont venus. Dans leur retraite, ils ouvrent une brèche dans le ciel, juste assez grande pour laisser passer la lumière et les merveilles.
L'arc de couleurs s'abaisse sur la ville, comme s'il voulait la toucher délicatement : les cheminées blanches, les toits de tuiles rouges, les rues silencieuses qui se remplissent à nouveau de vie après la pluie. Rien ne semble plus bruyant que la lumière elle-même. Et pourtant, il y a dans ce moment un calme profond, une respiration qui n'est possible qu'après une pluie d'été.
Au loin, la mer scintille, silencieuse et imperturbable, comme si elle était un grand miroir qui recueille toutes les couleurs et les renvoie. L'arc-en-ciel semble atterrir dans l'eau, une porte entre le ciel et l'océan, entre la tempête et le silence.
C'est l'un de ces moments qui font que la journée s'arrête le temps d'un battement de cœur - un cadeau silencieux qui rend l'île si puissante et si douce à la fois, de manière inattendue.
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