Elle se tient dans le bleu pâle du silence - une couleur qui bruisse comme le souffle sur l'eau.
L'air autour d'elle ne bouge pas fort, mais constamment, comme si le monde conversait doucement avec lui-même. Dans cette conversation, elle est l'interprète : c'est elle qui parle au vent.
Son attitude est ouverte, non pas fière mais réceptive. Comme si elle écoutait ce qui est invisible - le flux, la direction, l'histoire insaisissable que porte chaque souffle d'air.
Ses cheveux ne se contentent pas de bouger, ils semblent répondre. Son regard va au-delà de l'horizon, comme si elle entendait ce qui n'a pas encore été dit.
Le vent l'effleure non pas pour la déranger, mais pour lui rappeler : le mouvement, la liberté, le fait que rien ne reste jamais complètement immobile. Le fond bleu pâle se plie autour d'elle comme un souffle infini, transparent et sans poids. Elle semble s'y dissoudre et en même temps devenir de plus en plus elle-même.
Il y a une douceur en elle, la force de quelqu'un qui sait que le contrôle n'est pas la même chose que la direction.
Le vent connaît son nom, non pas parce qu'elle l'appelle, mais parce qu'elle l'écoute.
"Celle qui parle au vent" - ce n'est pas son titre, mais son être. Un geste de silence qui se transforme en mouvement. Un rappel que l'air a aussi un langage, et que certains le comprennent encore. Aquarelle.
Conçu par Bianca ter Riet, visualisé avec AI.
Bianca ter Riet est une artiste polyvalente qui s'exprime à travers la peinture, la photographie et l'art numérique. Son travail est inspiré par les expériences quotidiennes, les voyages et les conversations, et se caractérise par un fort sens du style, des proportions et de l'utilisation des.. En savoir plus…