Quelque chose de sombre respire au milieu et attire le regard dans sa profondeur.
Les lignes semblent être les traces d'une pression invisible qui se superpose sans cesse.
On a l'impression qu'une pensée tourne en rond, sans issue.
La surface reste rugueuse et agitée, comme si le souvenir s'y était incrusté.
La forme fait penser à un œil qui n'observe pas, mais qui avale.
L'obscurité ne semble pas morte, mais tendue comme avant une éruption.
Le gris qui l'entoure semble troublé de l'intérieur, comme un air empoisonné.
Quelque chose d'ancien semble s'y reposer, non pas endormi, mais à l'affût.
La structure donne à l'espace un aspect imprévisible, comme si elle pouvait se déchirer à tout moment.
On a le sentiment que la clarté n'est pas la bienvenue ici.
Les points et les éclaboussures renforcent l'impression d'érosion et de dégradation.
La composition donne l'impression d'un réseau de répétitions et de contraintes.
C'est comme si une pensée s'était ancrée dans le corps et grandissait en silence.
La surface de l'image reste ouverte à l'interprétation et crée une pression dans l'esprit du spectateur.
Au final, il ne reste que cette traction vers l'intérieur, vers le noyau noir qui n'explique rien.
Je travaille avec ce qui est juste : Acrylique, photographie, numérique. Une œuvre peut commencer sur une toile et se terminer ailleurs. Je superpose, je rejette, je travaille. Le mixed media et les collages sont mon style.
Mon arrière-grand-père était peintre. L'huile était son truc, je..
En savoir plus…