Cette photographie a été réalisée en ralentissant. Je me souviens m'être penché, non pas pour cadrer les statues ou la cour de la manière habituelle, mais pour laisser les balustres prendre le devant de la scène. Ils sont souvent négligés - juste des barrières ou des dispositifs de cadrage - mais ici, ils façonnent tout le rythme de l'image. Leurs formes alternées créent un motif à la fois solide et fluide, presque comme un battement de cœur visuel au premier plan.
Au-delà, la scène s'ouvre doucement. On entrevoit les sculptures classiques nichées dans les murs, et la courbe du balcon inférieur attire le regard vers l'intérieur, plus profondément dans l'espace. C'est comme si le passé apparaissait à travers ces figures de pierre, à moitié caché et à moitié révélé. Ce que j'ai vraiment aimé ici, c'est l'impression de superposition : l'architecture ancienne, les sculptures et les ombres silencieuses semblent toutes attendre que quelqu'un regarde suffisamment longtemps pour les remarquer.
J'ai pris cette photo pendant un jour de semaine tranquille à Rome et, pour une raison quelconque, ce moment m'a semblé le plus honnête.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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