Lorsque l'on tourne le regard vers le sol de la forêt, un monde se déploie qui ne se dévoile pas immédiatement. Entre les feuilles mortes, les branches usées par les intempéries et les structures moussues, une stratification émerge, qui s'étend plus loin que l'œil ne le soupçonne à première vue. Il ne s'agit pas d'une profondeur littérale, mais d'un espace abstrait où les formes se confondent, les couleurs se mélangent et les textures se superposent. Dans cette peinture, j'ai essayé de capturer cette expérience - non pas en rendant la forêt réaliste, mais en traduisant la sensation de regarder le sol dans la peinture, le coup de pinceau et la composition.
Ici, le chaos de la nature n'est pas un désordre, mais un rythme. Chaque élément - une tache brune, une tache verte, une ligne noire - renvoie à quelque chose de tangible : une feuille, une ombre, une racine. Pourtant, l'ensemble n'est pas censé être une représentation exacte. C'est une invitation à l'immobilité, à ralentir le regard. Ceux qui regardent plus longtemps découvriront des couches, des motifs, peut-être même des souvenirs de promenades, de la lumière d'automne, du crissement sous les pieds.
Pour moi, cette profondeur abstraite est une métaphore de notre perception : fragmentaire, intuitive, instinctive. La peinture n'est pas un sol forestier, mais un écho de celui-ci - une méditation visuelle sur ce qui se trouve sous nos pieds.
Chaque personne a souvent plusieurs talents, mais le temps vient parfois plus tard dans la vie pour en faire quelque chose. C'est comme ça que ça m'est arrivé. Depuis l'enfance, j'ai toujours eu un désir latent de dessiner et de peindre. Dès l'âge de sept ans, après.. En savoir plus…
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