Dans le silence infini du cosmos, où le silence règne et où les planètes dérivent comme des rêves oubliés, une silhouette grotesque s'agite sur une lune désolée. Enveloppée dans une combinaison d'astronaute craquelée, la silhouette avance en titubant - son visage est une toile macabre de décomposition et de pourriture extraterrestre. L'explorateur autrefois humain, devenu un vaisseau de corruption verte, laisse échapper une lueur venimeuse sous son casque. Ses yeux creux ne reflètent aucune âme, seulement la faim fiévreuse de quelque chose né du vide froid.
Derrière lui, la Terre brille faiblement - lointaine, fragile, inconsciente de l'infection qui a transcendé les limites de la gravité. Le virus qui a dévoré ce vagabond cosmique se déplace sans être vu, se faufilant dans la poussière des mondes morts, s'accrochant aux météores comme des spores à la recherche d'une nouvelle chair.
Il était autrefois un symbole du triomphe humain, un pionnier des étoiles ; aujourd'hui, il est leur malédiction - une élégie ambulante de l'orgueil démesuré, un rappel effroyable que même dans la vaste sérénité de l'espace, la corruption trouve un moyen de s'épanouir. L'univers observe en silence la peste verte danser parmi les constellations, chuchotant l'histoire d'une espèce qui a atteint les cieux - et qui a trouvé sa propre perte.
Créé par Paijo Sukirman avec le soutien de l'IA