Les images mystiques de Saskia Dingemans

À propos de Saskia

Saskia est animée par la création artistique. En plus de cette passion, elle aime aussi la nature, les voyages et passer du temps avec ses amis pendant sa retraite. Tout cela l’inspire, et elle s’inspire aussi beaucoup d’autres artistes. « Comme dans les œuvres de Robert Doisneau. Son art est magnifique, car toutes ses photos dégagent une émotion. » Les œuvres de Paul den Hollander, Alfred Eisenstaedt, Vivian Maier, Veselin Atanasov et Henri Cartier-Bresson l’inspirent également.

Un processus d’apprentissage sans fin

Saskia est née à Breda et a épousé Hans. « Je l’ai aidé à bâtir son cabinet médical pendant 10 ans. Malheureusement, il est décédé jeune. » Après cette période difficile, elle a décidé d’ouvrir un studio de céramique et de design d’intérieur dans leur ferme. « Pendant ce temps, j’ai beaucoup voyagé au Mali - la vallée dogon, au Yémen et à Madagascar, principalement pour découvrir l’architecture primitive et la nature de ces pays. En raison de graves problèmes de santé et d’opérations chirurgicales, j’ai dû arrêter mes activités », explique Saskia. Après un voyage à Cuba, Saskia a réalisé qu’elle voulait acheter un bon appareil photo. La photographie pourrait ainsi devenir un passe-temps intéressant qui pourrait être pratiqué n’importe quand, n’importe où.

« C’est un processus d’apprentissage qui ne s’arrête jamais et qui stimule ma créativité. Grâce à mon travail de création dans le passé, j’ai appris à observer et à élaborer de soigneuses compositions. » Elle a commencé à travailler pour diverses galeries. « Elles m’ont encouragée à être très critique à l’égard de mon travail, car moins de 1 % des photos téléchargées par les photographes sont publiées et récompensées. Chaque photo est examinée par des conservateurs, ce qui me force à maintenir un haut niveau de qualité. Ils vendent maintenant mes œuvres dans le monde entier ! »

Capturer une ambiance mystique, parfois dramatique

Saskia explique : « Mes photos de la nature sont principalement impressionnistes avec une touche mystique, parfois dramatique et sombre, utilisant la lumière qui rappelle les anciens maîtres hollandais. » Suite à la pandémie de Covid, elle a décidé de se concentrer de plus en plus sur la création de natures mortes et travaille toujours par séries. « Il y a une série zen minimaliste, une série de fleurs abstraites et une série dans laquelle j’utilise à nouveau la lumière qui me rappelle les maîtres anciens. Dans ces séries, ma signature est toujours reconnaissable. » Saskia ne prend pas de photos de ce qu’elle voit, « mais je fais toujours une impression de ce que je vois. Mon intuition et mes émotions les plus profondes en combinaison avec la technique me conduisent au résultat que j’ai en tête quand il s’agit de photos de nature. » Pour cela, elle doit toujours continuer à observer son environnement et il lui faut parfois beaucoup de temps avant de pouvoir photographier le bon moment. « J’écoute aussi les bulletins météo. Avec les natures mortes, je crée d’abord un concept, puis je le transpose en une photo. La lumière est très importante ici. J’effectue un post-traitement dans Photoshop ou Lightroom.

Saskia ne montre jamais son travail aux autres avant l’achèvement complet. En cas de doute, elle publie parfois une photo sur Facebook pour voir les réactions avant de l’envoyer à la galerie. Pour Saskia, une photo n’est vraiment terminée que si elle est techniquement et émotionnellement parfaite. « Une photo est bonne pour moi si je veux la regarder plus longtemps, ou si elle attise ma curiosité. »

L’Islande dramatique

Lorsque nous avons interrogé Saskia sur son travail préféré, elle a répondu: « Je n’ai pas vraiment d’image préférée, mais Stokksnes en Islande est un endroit spécial pour moi en raison de son immensité, de sa robustesse, de son silence, de sa lumière, de son aspect dramatique, de sa magie et de sa poésie. Tous ces aspects sont réunis ici pour moi dans la photo 'Dramatic Iceland'.