Ce sont les ombres qui portent ce cadre. Non pas les grandes arches de pierre ou les murs texturés, mais les subtiles demi-lunes de lumière qui tombent tranquillement sur le sol à chevrons. La façon dont le soleil traverse les arcades du Palazzo Venezia transforme presque la lumière elle-même en un solide. Ce qui est frappant, c'est que la géométrie du bâtiment semble se refléter dans le contraste - des arcs reflétés par des arcs d'obscurité. La symétrie n'est pas parfaite, et c'est ce qui la rend intéressante. Il y a une tranquillité dans cette scène qui n'a besoin d'aucune personne. Elle semble complète dans son immobilité. On peut presque entendre les pas qui sont passés par là, mais il n'y a plus que la lumière, la forme et la pierre. La prise de vue en noir et blanc fait ressortir les textures et les jeux d'ombre - la lumière chaude devient une forme pure. Ce qui pourrait sembler n'être qu'un détail architectural se transforme en quelque chose de presque cinématographique. Il suffit d'une porte, de trois colonnes et d'un faisceau de lumière pour que l'espace tout entier respire.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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