On dirait presque une photo d'une vieille carte postale Kodachrome. Ce riche ton sépia, le contraste saisissant entre le pin romain et la façade de marbre, tout cela vous ramène quelque part dans le passé. Ce qui m'a incité à cadrer cette photo, c'est la tension entre le naturel et le monumental - la courbe de l'arbre se penchant vers les lignes verticales du Vittoriano, comme un geste tranquille qui tend vers quelque chose de grandiose et d'intouchable. Et puis il y a ce char au sommet, éternellement figé dans le mouvement, tiré par des chevaux qui ne se fatiguent jamais. La figure ailée n'a pas seulement l'air triomphante, elle a l'air cinématographique. La lumière était juste assez douce pour projeter une ombre légère sur les colonnes, mais assez forte pour faire ressortir chaque détail de l'architecture. Il y a ici une sorte de dialogue entre le mouvement et l'immobilité, la nature et la structure, la mémoire et le présent. Et même si la ville qui l'entoure est bruyante et animée, ce coin de Rome est resté totalement immobile le temps d'une image.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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