Les vieux hangars du Wagenwerkplaats exercent une attraction que je ne peux ignorer en tant que photographe. Les fenêtres, en particulier, avec leurs cadres rouillés et leurs vitres fissurées, racontent des histoires sans paroles. Par un après-midi tranquille, je me suis promené, appareil photo à la main, à la recherche de détails qui passent habituellement inaperçus. La lumière filtrait à travers les hautes fenêtres et projetait des ombres fantaisistes sur les murs, un cadre parfait pour la photographie urbaine. Ce qui rend cet endroit si spécial, c'est qu'il n'est ni poli ni parfait. Ce sont précisément les bords effilochés, les fissures, la poussière et la patine qui le rendent visuellement intéressant. Ici, je ne photographie pas pour capturer la beauté, mais pour saisir l'atmosphère, l'histoire et la texture. Pour moi, cette photo est une ode à l'imparfait et aux lieux qui continuent tranquillement à raconter leur histoire.
Thijs Schouten, 38 ans, habite à Hoevelaken. Il est actif dans le domaine de la photographie depuis plus de 15 ans et, dès son enfance, il a toujours eu un appareil photo entre les mains. La photographie est (à côté de sa petite amie et de.. En savoir plus…