Il n'y a pas de sujet clair ici, et c'est exactement ce qui fait le succès de l'image. Au lieu de se concentrer sur une personne ou un lieu, la scène construit toute sa tension autour des ombres et du rythme. De fortes lignes de lumière traversent une surface en mosaïque, étirant et déformant les silhouettes jusqu'à ce qu'elles ressemblent à peine à des formes humaines. La texture granuleuse de la chaussée ajoute du relief, tandis que les noirs profonds créent un sentiment d'isolement.
La composition est inclinée, presque désorientante, comme une image fixe d'un vieux film noir, où la tension est déjà élevée et où quelque chose d'invisible est sur le point de se produire. Dans ce cas, la lumière n'éclaire rien, elle divise l'image en tranches de présence et d'absence. Le mouvement est suggéré dans le flou et la portée des ombres, mais il est ambigu, anonyme et fugace.
Je n'ai pas planifié la prise de vue, j'ai simplement vu les lignes s'étirer comme des acteurs qui font leurs marques et j'ai appuyé sur l'obturateur.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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