La plage respire encore le silence. La mer n'est pas visible, mais sa présence est palpable dans la douce odeur salée qui flotte dans l'air. La rangée de chaises de plage est bien alignée, chacune face à l'horizon, attendant les premiers visiteurs. La lumière du petit matin éclaire le sable d'une lueur chaude, peignant le ciel de douces nuances de rose, d'orange et de violet.
Ces chaises ont quelque chose de presque humain, comme si elles étaient toutes assises dans l'attente d'un spectacle qui n'a pas encore commencé. Les parapluies offrent une ombre qui n'est pas encore nécessaire, leurs toiles blanches contrastant vivement avec le ciel sombre au-dessus d'eux.
C'est l'heure où le monde tourne encore lentement. Les sons sont étouffés, les pas dans le sable sont encore frais et épars. Ceux qui marchent ici voient maintenant la plage dans sa forme la plus pure, sans être dérangés par des foules ou des voix.
C'est un moment que l'on a presque envie de ne pas partager, de peur que la magie ne disparaisse. Ici, dans les premières lueurs, se trouve la promesse d'une journée pleine de soleil, de chaleur et de vie, mais pour l'instant, il n'y a que la paix.
Chaque photographie est une porte ouverte sur un autre monde.
Peut-être un monde que vous reconnaissez, peut-être un monde que vous ne découvrez qu'au moment où vous le regardez.
Parfois, il s'agit de fragments d'un souvenir qui n'a jamais vraiment existé, parfois d'un sentiment que l'on ne peut exprimer..
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