Pierre, Papier, Ciseaux – Une nature morte sur la fragilité et les liens invisibles
Les natures mortes rurales de Joost Gerritsen mettent souvent en scène des objets inattendus, subtilement reliés par un fil narratif discret. Dans cette œuvre, le jeu bien connu Pierre, Papier, Ciseaux devient une métaphore puissante de la fragilité des choses. Même une pierre – symbole de force et d’indestructibilité – peut être vaincue. Chaque élément, qu’il soit tranchant, doux ou solide, incarne à la fois la force et la vulnérabilité, selon sa relation aux autres.
La lumière chaude et rustique confère à la scène une atmosphère intemporelle et classique. La composition paraît calme, mais une tension silencieuse se dégage de l’arrangement des objets. Ils ne sont pas simplement posés côte à côte : ils sont liés de manière dramatique, évoquant la destruction, la fragilité et l’interdépendance. La photo révèle cette connexion intérieure.
À première vue, il s’agit d’une disposition simple d’objets quotidiens. Mais sous cette apparente simplicité se cache une réflexion profonde sur l’équilibre, la temporalité et la force des liens invisibles. L’œuvre de Gerritsen nous invite à ralentir, à regarder autrement, et à découvrir la poésie cachée dans les choses ordinaires.
Joost Gerritsen crée de petits mondes intimes. Les natures mortes sont le reflet de ses promenades dans la Serranía, en Espagne.
Dans son dernier travail photographique, il explore l'identité et les relations entre les objets et la manière dont ils se rapportent à lui-même. Au cours du processus de..
En savoir plus…
Allemagne
Pays-Bas
Pays-Bas
Allemagne
Pays-Bas
Pays-Bas
Allemagne
Pays-Bas
Pays-Bas
Allemagne
Pays-Bas
Allemagne