Certains ciels n'ont pas besoin d'être spectaculaires pour être puissants - ils se maintiennent simplement avec une intensité tranquille. Ce qui m'a d'abord frappé ici, c'est l'ampleur des nuages, ces énormes formes aux arêtes douces qui s'accumulent en haut à droite comme des vagues au ralenti. Il n'y a pas vraiment de turbulences, juste une sorte de force constante derrière les formes.
L'oiseau solitaire qui traverse le cadre lui donne une impression de mouvement et d'échelle que je ne pouvais ignorer. Sans lui, les nuages resteraient grandioses, mais cette silhouette ancrait l'ensemble. J'ai cadré large pour laisser le ciel respirer, en donnant à l'oiseau l'espace nécessaire pour se déplacer dans un paysage de lumière et d'air.
Je ne m'attendais pas à ce que l'image soit aussi calme. Malgré la lourdeur des nuages, la lumière qui filtrait à travers eux conférait une certaine douceur à l'ensemble. Je me souviens d'être restée là à penser à l'équilibre qui se dégageait de l'ensemble : immobilité, mouvement, lumière et ombre. L'image ne demandait pas d'attention, mais je ne pouvais pas détourner le regard.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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