Une petite cascade devient un mur vivant, où la lumière dessine des couches et des stries comme des coups de pinceau blancs sur une toile noire.
La scène est minimale, monochrome, presque graphique : seulement l'eau qui tombe, seulement l'ombre et la lumière.
Et pourtant, dans ce mouvement continu, il y a un sentiment d'éternité.
Comme un voile qui tombe à l'infini, sans jamais toucher le sol.
Le flux apparaît comme un mur : immobile, vertical, solide. Mais en y regardant de plus près, on découvre son souffle.
L'eau se plie, se fragmente, se dissout. Et puis elle recommence.
C'est une image qui reflète l'idée ancienne de panta rei : tout coule, tout change, même ce qui semble immobile.
Un mur qui ne divise pas, mais qui coule.
Né à Milan le 28 novembre 1977, je vis depuis de nombreuses années à Bormio, où je travaille comme moniteur de ski et m'inspire sans cesse des montagnes et de la nature environnantes.
Pour moi, la photographie n'est pas seulement une question de représentation, mais aussi d'interprétation...
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