Long Shadows. Bovins sur l'île de Saltholm, Theodor Philipsen
Les coups de pinceau courts, vifs et richement colorés font vibrer l'image de lumière, de couleur et d'atmosphère. Philipsen n'est cependant pas un impressionniste au sens français du terme. Il n'était pas intéressé par "la vie moderne".
Dans ses peintures, il lui tourne presque le dos en faveur de la vie simple dans la nature, prenant souvent une forme telle que cet hommage presque transcendantal au pouvoir universel de la lumière. Les vaches ne sont pas le véritable motif ; cette distinction appartient au soleil et à la puissance du soleil.
Le grand innovateur
Chaque fois que l'histoire de l'art danois est racontée, Philipsen se voit souvent attribuer le rôle de grand innovateur. À partir de son point de départ, les paysages et les animaux de la fin de l'âge d'or, il a fait sortir l'art danois des salons enfumés et a ouvert les portes françaises pour faire entrer une peinture beaucoup plus moderne, pleine de lumière et de couleurs.
