Dans le port de Batavia, cœur historique de Jakarta, le travail manuel est encore la norme. Deux pinisi en bois flottent sur le quai, leurs coques usées par les intempéries témoignant silencieusement de traditions séculaires. Des hommes aux visages marqués par le soleil portent sur leurs épaules des sacs de riz, d'épices et d'autres marchandises. Tout se fait à la main : chargement, déchargement et même réparation des bateaux. Une journée de travail est récompensée par un maigre salaire de 100 à 500 roupies indonésiennes.
Converti en euros, cela ne représente qu'une fraction : moins d'un centime à quelques centimes par jour. Une somme à peine suffisante pour un repas, et encore moins pour faire vivre une famille. Alors qu'ils transpirent sous le soleil brûlant, leur résistance reste admirable. Pour ces hommes, il ne s'agit pas seulement d'un travail, mais d'une tradition qu'ils maintiennent en vie.
Le quai bourdonne de vie : des enfants jouent à l'ombre des imposants navires, tandis qu'un vieux capitaine les regarde d'un œil fatigué. L'éclat doré du soleil couchant touche l'eau, contrastant fortement avec la dure réalité de leur existence. Ici, à Batavia, l'histoire et la lutte incessante pour la survie se rencontrent.
Je suis Kim Stijger, une photographe passionnée de Nieuwegein, qui se consacre principalement à la photographie de sport et de sport automobile. Mon amour pour la capture du mouvement et de l'action s'exprime le mieux dans le monde dynamique du sport, où je sais comment capturer la.. En savoir plus…