Ce qui ressort ici, ce n'est pas seulement le lézard, mais la façon dont il s'accroche avec tant d'assurance à la surface altérée qui se trouve en dessous de lui. La texture du bois est nette et prononcée, chaque grain et chaque nœud étant amplifié par le traitement monochrome. Cela rend la photo plus tactile, comme si vous pouviez toucher les crêtes avec vos doigts. La disposition en diagonale des troncs ajoute une forte impression de mouvement, même si le sujet lui-même est parfaitement immobile. Cette tension tranquille fait partie de ce qui fait le succès de cette photo. L'arrière-plan est complètement lisse et sombre, presque comme une toile de fond de studio, ce qui isole le lézard et pousse toute l'attention sur le premier plan. Je n'ai cessé d'observer la façon dont l'ombre s'accroche au corps, lui donnant une forme sans trop compliquer la scène. Il s'agit d'une composition simple, mais qui ne manque pas d'intérêt - tout ce qui est nécessaire est déjà là. C'est le genre de photo que l'on ne peut obtenir que si l'on est attentif, et elle vous récompense de l'avoir été.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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