Dans ce visage, il y a tout un siècle. Chaque sillon, chaque ride est comme un chapitre dessiné, gravé par le soleil, le vent et les vagues silencieuses du temps. La vieille femme d'Istanbul porte sa vie sur son visage comme un livre ouvert - pas embelli, pas caché, mais vrai. Sa peau, tannée par le quotidien, parle de travail, de perte, de joie, de chansons qui résonnaient peut-être autrefois dans les rues.
Leurs yeux, à moitié dans l'ombre, semblent à la fois fatigués et éveillés. Ils ont vu les villes changer, les générations aller et venir, la tradition et la modernité s'entremêler dans le courant de la métropole du Bosphore. Sous le drap qui recouvre leur tête, brille une dignité silencieuse et imperturbable.
Ce sont des lignes de vie qu'aucune horloge ne peut remonter. Des lignes qui racontent sans avoir besoin de mots : l'enfance dans un village peut-être, l'adolescence dans des ruelles étroites, les fêtes, les départs, le poids et la légèreté de l'existence.
Dans cette proximité se révèle une vérité : la beauté ne réside pas dans le lisse, mais dans le vécu. La profondeur de l'être palpite dans chaque pli. Et tandis que le regard se pose, on devine que ce visage est un poème qui ne s'achève jamais.
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