Ce paysage semble presque retenir son souffle. Les collines roulent si doucement qu'elles semblent figées au milieu du mouvement, comme une vague lente qui n'atteint jamais sa crête. Tout est dessiné dans un équilibre minutieux : un sol sombre et texturé au premier plan, une lumière douce et ondulante au second plan, et un ciel peint par de grands traits de nuages. À l'horizon, une fine ligne de cyprès et des bâtiments lointains offrent juste assez de contraste pour ancrer la composition.
Ce que j'apprécie le plus ici, c'est la façon dont l'image capture un sentiment de solitude sans donner l'impression d'être vide. Il n'y a rien de dramatique ou de bruyant - c'est l'immobilité qui reste avec vous. La terre labourée au premier plan est rugueuse, voire rude, mais les collines qui se trouvent derrière adoucissent la scène par leur rondeur. Et tout au fond, les montagnes s'estompent dans la brume, comme un rappel silencieux de quelque chose d'ancien.
Cette photo a été prise lors d'une courte halte imprévue sur le bord d'une route tranquille en Toscane. Je ne m'attendais pas à grand-chose, mais ce genre de surprise est exactement ce qui me pousse à continuer à photographier.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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