Il y a une force tranquille dans la façon dont la lumière sculpte l'espace. Cette photo capture un champ où les ombres font la majeure partie de la narration. L'homme qui fait son jogging en haut du cadre semble petit, presque accessoire, comparé aux silhouettes imposantes des cyprès qui s'étendent sur l'herbe. Ces ombres allongées attirent le regard sur l'image, créant une sorte de gravité visuelle qui ancre le tout. Le traitement en noir et blanc débarrasse la scène de toute distraction et met l'accent sur la forme et le contraste. Il y a une quantité surprenante de rythme ici - les formes répétitives des arbres, leur espacement uniforme, la portée parallèle de leurs ombres - et pourtant il est brisé juste assez par le rythme décontracté du coureur et la texture inégale de l'herbe. La composition semble minimale, mais elle n'a rien de vide. Il s'agit d'une question d'échelle, de solitude et de drame inattendu d'un environnement quotidien au bon moment. Parfois, il suffit de l'angle du soleil pour qu'une scène ressemble à une scène de théâtre.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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