Par une claire journée de janvier, le majestueux Teide se dresse au loin, son sommet enneigé se découpant sur un ciel bleu infini. L'air est frais et clair, traversé par un vent léger qui caresse doucement les vastes paysages du parc national du Teide. Devant moi s'étend une mer de genêt du Teide fané, dont les fleurs autrefois dorées sont désormais éparpillées en branches brunes et cassantes sur le sol aride. Le Cytisus supranubius, également connu sous le nom de Spartocytisus supranubius, a fleuri pendant les mois d'été, mais maintenant, en plein hiver, il est le témoin silencieux d'une splendeur passée.
A cette altitude, bien au-dessus des nuages, règne un calme étrange. La nature s'est retirée dans son état hivernal pour se réveiller avec une nouvelle force au printemps. Le genêt, une plante endémique des Canaries, montre à quel point la vie est résistante ici, sur les pentes du volcan. Même fané, le genêt du Teide dégage une beauté singulière - une élégance qui n'est que renforcée par les paysages rudes, presque surréalistes, de ce site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le décor me fait marquer une pause, vivre un moment d'émerveillement. Malgré l'aridité de l'environnement, la beauté du genêt du Teide ne peut être ignorée. Elle fait partie de ce paysage, enracinée dans la terre rugueuse, résistante et pourtant éphémère. Un symbole de l'éphémère et en même temps de la permanence de la nature, qui se renouvelle année après année dans des cycles perpétuels.
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