Peinture d'un paysage urbain avec une jeune fille debout devant un mur de béton usé, terni par les marques du temps et envahi par le lierre. Sa robe rouge - vive et presque choquante sur le béton terne - semble s'illuminer au crépuscule, rare signe de vitalité dans un environnement où l'espoir et la couleur ont lentement disparu. Dans ses bras, elle porte une poupée enveloppée dans une robe blanche, abîmée et couverte de poussière et de taches. C'est la seule chose précieuse qu'elle possède.
La jeune fille regarde droit devant elle, avec des yeux qui semblent beaucoup plus vieux que son âge ne le laisse supposer. Son expression suggère un silence, peut-être un monde de pensées qui l'engloutit tout entière à l'intérieur. Est-ce de l'espoir, est-ce du désespoir ? Son regard est à la fois perçant et vide.
C'est une image de résilience, d'innocence perdue et de la question de savoir si l'on peut continuer à rêver même quand on perd tout ce qui nous entoure.
L'œuvre originale est une peinture mixte sur une grande toile,
réalisée avec de la peinture acrylique, de l'encre, un crayon, du pastel gras, de la craie et un marqueur.
Je me souviens que lorsque j'étais jeune fille, j'aimais découper des photos dans des magazines pour y coller mes journaux intimes d'école, mes livres et même la porte de ma chambre. Ajoutez à cela la fascination que j'ai toujours eue pour les murs pleins de vieilles affiches, .. En savoir plus…