La photographie présente une vue frontale d'un escalier industriel en acier datant du début du 20e siècle. L'escalier est perpendiculaire au centre du cadre, comme s'il invitait le spectateur à regarder vers le haut, ou plutôt à fixer les traces du passé.
Les marches, autrefois peintes en vert frais, portent aujourd'hui les traces d'innombrables pieds. La peinture s'est usée, s'écaillant ici et là, laissant apparaître l'acier brut. À gauche et à droite, les mains courantes s'élèvent en un rythme serré. Leurs tubes forment trois lignes qui épousent élégamment la pente de l'escalier. Les deux tubes inférieurs, comme les marches, sont peints en vert, le tube supérieur en rouge contrasté. Là aussi, la peinture montre son âge, usée comme si la couleur s'arrachait lentement au temps.
La perspective frontale souligne la symétrie et la géométrie de la construction. Il y a un jeu entre un jeu strict de lignes et la décomposition organique de la peinture, entre l'ordre et l'éphémère. Le tableau dégage une monumentalité tranquille, un hommage à la simplicité industrielle qui, même en décomposition, dégage force et beauté.
Né et élevé à Noordwijk, on me trouve souvent sur la plage et dans les dunes. Mes sujets de photographie préférés sont la nature, les paysages, les voyages, les villes et l'architecture... En savoir plus…
Allemagne
Pays-Bas
Allemagne
Allemagne
Allemagne
Pays-Bas
Allemagne
Allemagne
Pays-Bas
Pays-Bas
Allemagne
Allemagne