Dans "Eclipse of the Self", le paysage intérieur de l'homme est dépeint comme un moment d'éclipse - une immobilité entre deux états d'être. La lumière qui éclairait autrefois le moi intérieur est éclipsée par une force insaisissable : le doute, la mémoire, ou peut-être le poids de la conscience de soi. Ce qui reste, c'est une esquisse, une ombre de ce que l'on était ou de ce que l'on croyait être.
La figure semble sur le point de disparaître dans sa propre ombre ; la frontière entre le corps et l'arrière-plan s'estompe, comme si l'existence elle-même se dissolvait dans la lumière qu'elle cherche à comprendre. L'éclipse symbolise ici non seulement la perte, mais aussi la transformation - une convergence temporaire de la visibilité et de l'oubli.
Dans ce moment d'éclipse, le moi n'est pas détruit, mais renaît dans la conscience de sa propre inconnaissabilité. Ce que l'éclipse révèle simultanément : elle montre que ce que nous sommes ne devient visible qu'en l'absence de ce que nous pensons être.
L'œuvre évoque un sentiment de mélancolie sereine - comme si l'âme elle-même s'arrêtait un instant, entre l'inspiration et l'expiration, dans l'ombre de sa propre lumière. Abstrait moderne. Marron, beige, blanc, noir, rose, caractères.
Créé par Bianca ter Riet avec le soutien de l'IA
Bianca ter Riet est une artiste polyvalente qui s'exprime à travers la peinture, la photographie et l'art numérique. Son travail est inspiré par les expériences quotidiennes, les voyages et les conversations, et se caractérise par un fort sens du style, des proportions et de l'utilisation des.. En savoir plus…